Évaluation d’une session d’annonce de mauvaise nouvelle par la simulation au cours d’un congrès de médecine interne : exemple d’une maladie chronique, le lupus.

Boundia DJIBA, Awa Cheikh NDAO, M A NIANG, Baïdy Sy KANE, Abdoulaye POUYE

Résumé


Introduction : L’information des patients est un maillon important dans la prise en charge des pathologies chroniques, particulièrement lorsqu’il s’agit de l’annonce d’une mauvaise nouvelle. Celle-ci, a été mise en exergue à travers une séance de simulation lors du 4ème congrès de la société sénégalaise de médecine interne. Méthodologie : Nous avons ainsi à travers un questionnaire évalué la pratique globale de l’annonce de mauvaises nouvelles ainsi que l’apport que pourrait avoir la simulation pour améliorer l’annonce. Le questionnaire a été rempli au même moment que l’annonce. Résultats : Il s’agissait d’une enquête transversale descriptive intéressant 52 participants au congrès de médecine interne. La plupart des participants à l’enquête disaient annoncer entre 1 et 3 mauvaises nouvelles par semaine, dans des conditions peu ou pas adéquates pour plus de la moitié (environ 53%) des participants. L’annonce est un processus complexe, nécessitant d’y être préalablement formé. On note cependant qu’environ 70% des participants n’ont jamais participé à une formation d’annonce de mauvaises nouvelles. Les participants disent cependant être à l’aise au moment d’annoncer une mauvaise nouvelle (31/52 participants). La simulation en santé pourrait constituer une alternative à ces déficits, cependant seuls 35% ont participé une fois à une session de simulation. Cependant environ deux tiers des participants pensent que la simulation pourrait aider à améliorer les insuffisances en annonces de mauvaises nouvelles et en éducation thérapeutique Conclusion : L’annonce de mauvaises est un processus complexe pouvant avoir des conséquences parfois dévastatrices. Elle implique aussi bien le praticien que le patient et une bonne préparation s’avère importante pour limiter les effets néfastes. Mots clés : Mauvaise nouvelle - éducation thérapeutique - médecine interne - simulation.

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